LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI

Bonjour à tous. Merci, Ahmed, pour cette aimable introduction et pour tout votre travail acharné.

Je tiens d’abord à reconnaître que nous sommes réunis dans le territoire du Traité numéro 4 – les terres des Cris, des Saulteaux, des Dakotas, des Nakotas et des Lakotas, ainsi que le foyer de la Nation métisse.

La pandémie de COVID-19 a mis en lumière une réalité que les femmes connaissent depuis longtemps : sans services de garde d’enfants, les parents – habituellement les mères – ne peuvent pas travailler. La fermeture des écoles et des garderies a réduit la participation des femmes à la population active à son plus bas niveau depuis plus de deux décennies. Il s’agit d’un problème économique.

L’apprentissage et la garde des jeunes enfants sont depuis longtemps une question féministe. Les féministes du Canada luttent pour des services de garde universels depuis plus d’un demi-siècle. Depuis plus de 50 ans.

Cependant, la COVID-19 nous a tous montré qu’il s’agit également d’une question économique urgente.

Dans le budget d’avril, notre gouvernement s’est engagé à investir jusqu’à 30 milliards de dollars sur cinq ans, et 9,2 milliards de dollars par année par la suite en financement permanent combiné à des investissements antérieurs, pour transformer en réalité ce rêve de longue date d’un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants partout au Canada. Ce jour est enfin arrivé.

Nous nous sommes engagés à bâtir ce système de concert avec nos partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones.

En tant que mère de trois enfants qui travaille, je peux vous dire à quel point il est important d’avoir un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants. Il est important aussi à mes yeux en tant que vice-première ministre, encore plus en tant que ministre des Finances, parce qu’il offre une recette gagnante pour l’emploi et la croissance :

• Il permet aux mères et aux pères de travailler, ce qui augmente la participation au marché du travail. Cela fera croître l’économie, tout en rendant le coût de la vie plus abordable pour ces jeunes familles.
• Il crée de bons emplois bien rémunérés pour les éducateurs de l’apprentissage et la garde des jeunes enfants, qui sont principalement des femmes.
• Enfin, un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants établi partout au Canada nous aidera à élever une génération exceptionnelle de jeunes Canadiens, une génération d’enfants qui pourront profiter du meilleur départ possible dans la vie.

Les centres d’apprentissage et de garde des jeunes enfants sont importants pour notre économie : ce sont des infrastructures essentielles en effet, comme les routes ou les élévateurs à grains.

Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer que notre gouvernement a conclu une entente historique avec le gouvernement de la Saskatchewan en vue d’offrir des services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à 10 $ par jour aux familles saskatchewanaises ayant des enfants âgés de moins de six ans, d’ici la fin de l’année 2025-2026. De plus, les familles verront une réduction des frais de garde de 50 % d’ici la fin de l’année prochaine. Ce soutien sera offert aux enfants qui fréquentent des services de garde réglementés, y compris les services de garde en milieu familial.

Notre accord soutient également un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants entièrement ouvert aux enfants handicapés. Le centre où nous nous trouvons aujourd’hui, Hope’s Home, en est un excellent exemple, et je suis si étonnée et impressionnée par les soins que vous donnez aux enfants ayant des besoins médicaux et à leur famille. Ces familles savent à quel point il est important de pouvoir accéder à des services de garde abordables et de haute qualité pour leurs enfants.

Le gouvernement du Canada versera près de 1,1 milliard de dollars sur cinq ans pour aider la Saskatchewan à offrir ce soutien essentiel aux enfants et aux familles.

Grâce à ce financement, il sera plus facile pour les familles de trouver des services de garde. D’ici cinq ans, la Saskatchewan disposera de 28 000 nouvelles places en services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants réglementés pour les enfants âgés de moins de six ans.

Le financement fédéral soutiendra également les éducateurs et éducatrices qui font un travail incroyable pour aider nos jeunes enfants à apprendre et à grandir.

Notre gouvernement est également résolu à travailler en collaboration avec les dirigeants autochtones pour faire en sorte que les enfants autochtones aient accès à des services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants abordables, de haute qualité et adaptés à leur culture. 

Je me suis engagée personnellement auprès des Canadiens, le jour du dépôt du budget, à ce que notre gouvernement concrétise ce projet. Et, depuis le mois d’avril, nous avons travaillé très fort pour y arriver.

Je dois mentionner que la vitesse remarquable à laquelle nous avons réussi à conclure des accords sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants partout au pays est réellement attribuable au travail acharné et à l’engagement de mon ami et collègue Ahmed Hussen. Merci du fond du cœur, Ahmed, c’est une réalisation vraiment historique.

Je tiens aussi à remercier le ministre de l’Éducation de la Saskatchewan, Dustin Duncan. Dustin, je sais que votre équipe et vous avez travaillé très fort et très rapidement. Je sais qu’à certains moments, vous croyiez tous les deux que nous n’y arriverions pas. Mais nous l’avons fait.

Je remercie aussi tous les fonctionnaires de la Saskatchewan et du gouvernement fédéral, qui, je le sais, se sont engagés, probablement pendant toute leur carrière, à voir un tel accord se concrétiser. Je vous remercie beaucoup.

J’ai demandé à Ahmed si je pouvais être présente à cette annonce en particulier parce qu’elle revêt une grande importance personnelle à mes yeux.

Je suis Canadienne‑Ukrainienne, fille d’un agriculteur des Prairies installé à Peace River, en Alberta. Je sais que les services de garde d’enfants sont très importants dans ma circonscription du centre-ville de Toronto, que j’ai le privilège de représenter aujourd’hui. Cependant, je sais aussi qu’ils sont aussi très importants pour les familles de Regina et des petites communautés agricoles qui sont au cœur de la magnifique région des Prairies du Canada. C’est un fait que les gens ne le reconnaissent pas toujours.

Tout juste avant le début de la pandémie, j’ai participé à une séance de discussion ouverte à Peace River. Je voulais que les agriculteurs me parlent de leurs besoins.

Une agricultrice qui participait à l’une des tables rondes, une jeune mère et agronome pratiquant l’agriculture avec son mari, qui avait immigré au Canada en provenance de la Suède, a fait un commentaire que je retiens toujours.

Elle a dit qu’il était très difficile d’avoir accès à des services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants dans la région de Peace River. Elle a dit : « Nous ne pouvons pas laisser les enfants courir autour des tracteurs et des moissonneuses‑batteuses; moi je participe à l’exploitation de cette ferme, et c’est très difficile. »

Je trouve donc qu’il est très important que nous soyons parvenus à conclure un accord ici, en Saskatchewan, pour les familles qui habitent à Regina et pour les familles qui habitent dans les petites collectivités rurales d’un bout à l’autre de cette merveilleuse province.

La Saskatchewan, aujourd’hui, avec son ciel magnifique que j’ai tant de plaisir à admirer, devient la huitième administration à faire cet immense pas vers l’avant pour les familles canadiennes et pour les enfants canadiens. Comme Ahmed l’a mentionné, la Saskatchewan est l’une des nombreuses provinces qui dépassent les attentes, et elle s’est engagée à atteindre la cible de 10 $ par jour avant la fin du délai de cinq ans qui est l’objectif du gouvernement fédéral. Voilà du bon travail!

Je tiens aussi à dire à tous les Canadiens qu’avec l’accord conclu aujourd’hui, près de la moitié des enfants du Canada âgés de moins de six ans, soit 47 % d’entre eux précisément, auront accès, d’ici cinq ans, à des services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à 10 $ par jour. Et près de la moitié des familles canadiennes verront leurs frais de garde diminuer de 50 % d’ici la fin de l’an prochain.

Nous réalisons vraiment des progrès partout au Canada. Nous réalisons des progrès dans les Prairies. Nous réalisons des progrès sur les côtes du Pacifique et de l’Atlantique; nous réalisons des progrès dans le Nord canadien et dans le sud.

Je suis ravie que la Saskatchewan, ses familles et, plus important encore, ses enfants pourront en profiter grâce aux personnes ici présentes.

Je trouve si incroyable de voir ce que nous pouvons réaliser quand nous travaillons ensemble pour améliorer la vie des Canadiens.

C’est vraiment admirable, ce que nous pouvons accomplir lorsque nous travaillons de concert pour améliorer la vie des Canadiens.

J’ai déjà remercié le ministre Duncan et l’équipe de la Saskatchewan pour leur travail dans ce dossier. Je tiens aussi à féliciter mon homologue la ministre des Finances de la province, Donna Harpauer.

Elle et moi avons échangé à ce sujet. Je sais à quel point elle est engagée personnellement, en tant que ministre des Finances et, comme moi, une mère de trois enfants, à l’égard de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants.

La ministre Harpauer ne pouvait ici aujourd’hui, mais je sais qu’elle y est dans ses pensées et je tiens à la remercier de son travail acharné pour conclure cet accord.

Merci encore à tous du travail assidu que vous avez accompli pour que nous arrivions à ce moment. Il s’agit sans contredit d’une annonce historique pour la Saskatchewan. Il s’agit d’une annonce historique pour le Canada.

C’est un jalon important sur la voie de la relance économique du Canada à la suite de la pandémie de COVID-19, qui permettra au pays de revenir en force.

Merci beaucoup.