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Allocution de la vice-première ministre et ministre des Finances après la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20 en Indonésie

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LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI

Lors des deux derniers jours, je me suis jointe aux partenaires canadiens du G20 en Indonésie. Nous avons notamment abordé les sujets suivants :

  • Les répercussions persistantes de l’invasion barbare de l’Ukraine par Poutine;
  • Le défi mondial de l’inflation qui rend la vie plus chère pour les gens partout dans le monde;
  • La garantie de la sécurité alimentaire et énergétique mondiale;
  • La reprise en cours de l’économie mondiale après la récession liée à la COVID-19.

Lors de la réunion du G20, j’ai également tenu des réunions bilatérales avec :

  • Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international;
  • Jim Chalmers, trésorerier de l’Australie;
  • Nirmala Sitharaman, ministre des Finances de l’Inde;
  • Sigrid Kaag, ministre des Finances et vice-première ministre des Pays-Bas;
  • Nureddin Nebati, ministre du Trésor et des Finances de la Türkiye;
  • Enoch Godongwana, ministre des Finances de l’Afrique du Sud.

Il s’agit d’une période très difficile pour l’économie mondiale et le Canada.

Tout coûte plus cher pour les Canadiens et le reste du monde. Les chaînes d’approvisionnement ont été perturbées, et la pandémie a eu de lourdes conséquences tant sur le plan économique qu’humain.

Depuis février, nous subissions les contrecoups économiques de l’invasion illégale de l’Ukraine par Vladimir Poutine.

Les rencontres tenues cette semaine ont réuni les membres du G20 — les grandes économies du monde. Cette tribune nous permet de chercher conjointement des solutions aux enjeux économiques urgents que nous devons surmonter.

Lors des rencontres, le Canada s’est vivement et clairement opposé à la présence de représentants de la Russie.

La présence de la Russie à cette rencontre équivalait à inviter un pyromane à une réunion de pompiers, car ce pays est directement et exclusivement responsable de l’invasion illégale de l’Ukraine et des répercussions économiques que nous ressentons tous.

Le Canada a aussi été catégorique : les technocrates russes qui contribuent à financer la machine de guerre de Poutine sont personnellement complices des crimes de guerre commis par la Russie au même titre que les généraux de Poutine.

Et le Canada a aussi clairement indiqué qu’il est convaincu que l’Ukraine doit gagner cette guerre pour défendre sa souveraineté et sa démocratie ainsi que pour le bien de l’économie mondiale.

L’invasion russe est la menace la plus grave à laquelle l’économie mondiale est confrontée. Et elle arrive alors que nous sortons de la récession liée à la COVID-19.

Le Canada le comprend, et je sais que nos alliés du G20 le comprennent aussi.

Merci beaucoup, et je suis heureuse de répondre à vos questions.