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Le Fonds monétaire international fait éloge du plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19

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Aujourd’hui, l’honorable Chrystia Freeland, vice-première ministre et ministre des Finances, a accueilli favorablement le rapport annuel du Fonds monétaire international (FMI), dans le cadre de sa mission annuelle au titre de l’article IV. Il a conclu que les mesures solides et décisives prises par le Canada au début de la pandémie ont offert un soutien essentiel à l’économie et au fonctionnement des marchés financiers et ont aidé à protéger les vies et les moyens de subsistance des citoyens. Le rapport a souligné l’importance d’éviter le retrait prématuré de la politique de soutien et a salué l’adoption de garde-fous fiscaux au Canada.

Le FMI a souligné que le bilan solide du Canada en matière d’élaboration de politiques prudentes lui a permis de réagir avec force à la crise et d’éviter des reculs encore plus importants de l’activité économique et du niveau d’emploi. Le rapport met également en évidence l’ampleur et la portée sans précédent des mesures stratégiques du Canada, qui ont fourni un soutien aux ménages, aux entreprises et aux groupes vulnérables.

Le rapport a souligné l’importance de renforcer la croissance à long terme et les bienfaits de la libéralisation du commerce intérieur.

Le FMI a noté que le plan de relance du gouvernement du Canada, qui vise à être inclusif, représente un pas dans la bonne direction. Il a également mis en évidence l’engagement du Canada à réaliser l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050 et a souligné le fait que le prix sur la pollution du Canada pourrait constituer un prototype précieux pour un accord international parmi les grands pays émetteurs.

Dans ce rapport, le FMI prévoit que le produit intérieur brut (PIB) réel du Canada progressera de 4,4 % en 2021, lorsque la pandémie sera sous contrôle.

Le gouvernement consulte actuellement les Canadiens, les entreprises canadiennes et les experts dans le cadre de la préparation du budget de 2021. Le gouvernement investira dans un plan de croissance représentant entre jusqu’à 3 % à 4 % du PIB du pays, soit de 70 milliards à 100 milliards de dollars, sur trois ans afin de relancer l’économie canadienne, créer des emplois et assurer la prospérité à long terme.

Citation

« Les répercussions sociales, économiques et sanitaires de la COVID-19, au Canada et à l’échelle mondiale, sont sans précédent. Le rapport d’aujourd’hui du FMI reconnaît l’effet décisif que les mesures de notre gouvernement ont eu sur la stabilisation de l’économie et le soutien à la population du Canada tout au long de cette crise. Nous nous concentrons nettement sur le soutien aux Canadiens et sur la lutte contre ce virus. Nous continuerons de faire tout ce qu’il faut, aussi longtemps qu’il le faudra. De plus, nous avons un plan pour réaliser des investissements significatifs pour émerger de la récession liée au coronavirus et pour que notre économie revienne en pleine force, encore plus vigoureuse qu’avant. »

L’honorable Chrystia Freeland, vice-première ministre et ministre des Finances

Les faits en bref

  • Les missions annuelles au titre de l’article IV du FMI évaluent l’évolution économique et financière d’un pays et comprennent des discussions avec des représentants du gouvernement, des banques centrales, des entreprises, des syndicats et de la société civile, ainsi qu’avec des parlementaires.
  • Lorsque la pandémie a frappé, le Canada, qui affichait alors le ratio de la dette au PIB le plus bas du G7, se trouvait en position de force, et il le demeure.
  • L’aide totale accordée jusqu’ici comprend 322 milliards de dollars pour l’adoption de mesures directes visant à lutter contre le virus et à aider les gens, et 85 milliards de dollars sous forme de reports d’impôt et de droits. Il s’agit du plus important programme d’aide économique du Canada depuis la Seconde Guerre mondiale.

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